Sous la Révolution française, on appelait « sans-culottes » les habitants des villes issus du petit peuple, artisans ou ouvriers, qui réclamaient une république égalitaire.
On reconnaît le sans-culotte à son apparence vestimentaire : portant un pantalon qui descend jusqu’aux chevilles, souvent à rayures bleues ou rouges, il se distingue des bourgeois et des nobles qui portent la culotte, ce pantalon court s’arrêtant au genou. Il arbore souvent un bonnet phrygien de couleur rouge et la cocarde tricolore, symboles de patriotisme.
Avec la Révolution, l’ensemble des Français peuvent participer pour la première fois à la vie politique ; mais le suffrage reste censitaire (seuls les plus riches peuvent voter) jusqu’en août 1792, et l’Assemblée nationale est surtout composée de membres de la bourgeoisie. Les sans-culottes, soutenus par les journalistes Jean-Paul Marat ou Jacques René Hébert, veulent faire valoir les intérêts des citoyens les plus modestes.
Ils s’expriment en tutoyant[...]
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