Gioacchino Rossini fut un compositeur italien du 19e siècle qui se tint à l’écart de la vague du romantisme.
Gioacchino Antonio Rossini naît le 29 février 1792 à Pesaro, dans les États pontificaux (aujourd’hui réunis à l’Italie). Il entre au lycée musical de Bologne à 14 ans. Son premier opéra-comique, Le Contrat de mariage, est représenté à Venise en 1810. Il poursuit avec l’opéra sérieux Tancrède et l’opéra-comique L’Italienne à Alger, joués également à Venise en 1813.
En 1815, Rossini devient directeur musical de 2 opéras de Naples et s’engage à écrire pour chacun d’eux un nouvel opéra chaque année. Il compose alors un grand nombre de ses meilleurs opéras, notamment Élisabeth, reine d’Angleterre (1815), Le Barbier de Séville (1816), Cendrillon (1817) et Semiramide (1823).
En 1823, Rossini quitte Naples pour Paris, où il fait représenter 4 nouveaux opéras, dont Le Siège de Corinthe (1826) et son dernier opéra, Guillaume Tell (1829). Il se retire à Bologne quelque temps, avant de s’installer définitivement à Paris en 1855. Il y compose la Petite Messe solennelle (1864) et Péchés de vieillesse (1857-1868), recueil de pièces instrumentales (essentiellement pour piano) et vocales. Riche et célèbre, il meurt le 13 novembre 1868, à Passy, près de Paris.
Rossini a réformé l’opéra italien, comique ou sérieux. Il a notamment remplacé le chant orné, artificiel, par la déclamation et le chant soutenu par une mélodie instrumentale, aux accents de vérité. Il a également redonné son importance à l’orchestre. Rossini a ainsi ouvert la voie à Vincenzo Bellini, Gaetano Donizetti et Giuseppe Verdi.
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