Les rétrovirus, dont le VIH responsable du sida fait partie, sont des virus dont le patrimoine héréditaire est de l’ARN, et non pas de l’ADN comme dans la majorité des cas. Ces virus ont en commun un mode de multiplication qui les distingue radicalement des autres virus. Ils possèdent une enzyme active intégrée à la particule virale, la réverse transcriptase. Les rétrovirus sont reconnus par un récepteur de la surface cellulaire (appelé T4 dans le cas du VIH) qui leur permet de pénétrer dans la cellule. L’enzyme y copie leur ARN en ADN. Cet « ADN-copie » s’intègre dans un chromosome de la cellule. C’est à partir de cette copie chromosomique que sont produits l’ARN et les protéines virales qui s’assemblent et donnent naissance à de nouvelles particules, lesquelles sortent de la cellule en bourgeonnant à partir de la membrane de cette dernière.
Il existe de nombreux rétrovirus différents (le premier a été identifié en 1908). Ils ont été presque tous découverts soit par leur pouvoir cancérigène chez l’animal (souris, poule, mais aussi chez l’homme dans de[...]
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