On appelle négritude un courant de pensée né à Paris dans les années 1930, grâce à la rencontre du Sénégalais Léopold Sédar Senghor, du Martiniquais Aimé Césaire et du Guyanais Léon Gontran Damas.
La négritude n’est pas un « mouvement » littéraire au sens propre du terme. Elle marque plutôt la prise de conscience, par de jeunes étudiants noirs, de la domination culturelle occidentale et de tout ce qu’elle entraîne dans la perception qu’ils ont d’eux-mêmes.
Volonté de libération, la négritude est un cri d’humanité pour une reconnaissance. La revendication culturelle et raciale prime ici sur la revendication politique. Elle connaît plusieurs influences : celle de la culture négro-africaine, dont les voix se font alors entendre aux États-Unis ; celle de l’indigénisme de l’Haïtien[...]
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