Dès le 16e siècle, le besoin d’une même unité de mesure de longueur commence à émerger. L’existence d’unités de mesure différentes d’une province à une autre en France, et d’un pays à un autre, complique l’harmonie des activités humaines.
Existaient alors la toise (la distance entre les 2 mains, bras écartés), les coudées, les pieds, les pouces, etc., mais aucune de ces mesures n’était universelle.
En 1670, le mathématicien français Gabriel Mouton, propose de retenir la dix-millionième partie d’un quart de méridien terrestre comme mesure universelle du mètre.
De son côté, en 1668, le philosophe et scientifique britannique John Wilkins propose un système de mesure du mètre fondé sur la demi-période d’un pendule simple battant la seconde.
Dans la lignée de John Wilkins, d’autres savants, tels l’abbé Picard, Christiaan Huygens, Tito Livio Burattini, proposent comme unité la distance parcourue par l’extrémité d’un pendule de longueur donnée pendant 1 seconde. Mais, là encore, la mesure n’est pas universelle, la longueur de l’arc parcouru par le pendule dépendant de la latitude.
Il faut attendre la Révolution française pour que le projet d’unification des poids et mesures du royaume de France, proposé par Talleyrand, soit adopté. Le projet est signé par le roi Louis XVI le 8 mai 1790.
Le 26 mars 1791, l’Académie des sciences adopte officiellement la définition suivante : le mètre est la dix-millionième partie d’un quart[...]
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