La lutte biologique consiste à utiliser des êtres vivants pour lutter, d’une part, contre des organismes ravageurs et pathogènes (qui provoquent des maladies) et, d’autre part, contre des plantes envahissantes qui entrent en concurrence avec les plantes cultivées. Les êtres vivants utilisés peuvent être des vertébrés, des insectes, des bactéries, des champignons...[...]
La lutte biologique par conservation
La lutte biologique par conservation consiste à restaurer et à agrandir des milieux naturels afin de favoriser le développement des espèces prédatrices de certains ravageurs qui vivent dans ces zones. Les trichogrammes sont des insectes très utilisés dans le cadre de la lutte biologique. Ce sont des parasites qui ressemblent à des petites guêpes. Ils pondent leurs œufs dans le corps d’autres insectes, et les[...]
La lutte biologique par acclimatation
La lutte biologique par acclimatation repose sur l’introduction d’organismes provenant d’autres pays qui sont capables de limiter le développement des ravageurs ou de le stopper. Le premier succès de cette méthode date de 1888 : des coccinelles provenant d’Australie avaient alors été introduites en Californie pour consommer les cochenilles qui ravageaient les vergers d’agrumes de cet État. Plus tard, des organismes pathogènes tels que les bactéries ou les virus ont été testés pour limiter la prolifération de rongeurs. Ce type d’introduction doit être très[...]
Lutte biologique par lâchers
La lutte biologique par lâchers consiste à enrichir, en plus ou moins grande quantité et à différentes périodes, les populations locales d’organismes qui détruisent[...]
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