Edward Jenner fut un médecin britannique de la fin du 18e siècle et du début du 19e siècle. On lui attribue le procédé de protection contre la variole, appelé « vaccination ». Le mot vaccination sera utilisé après 1880, en hommage à Jenner, pour nommer l’immunisation visant à protéger contre les maladies infectieuses.
Edward Jenner naît le 17 mai 1749 à Berkeley, en Angleterre. Il part pour Londres en 1770, où il étudie l’anatomie et la chirurgie. Il revient 3 ans plus tard à Berkeley, où il exerce la profession de médecin. Jenner est également un spécialiste des oiseaux, et on lui doit un traité sur les mœurs du coucou.
La variole est une maladie grave, mortelle dans au moins 20 % des cas, qui se manifeste par une forte fièvre et l’apparition de pustules sur le corps. Elle est particulièrement redoutée à l’époque. Mais on savait qu’un malade guéri n’était plus sensible à la variole. Chez le malade en voie de guérison, les pustules se dessèchent : des médecins chinois puis turcs utilisèrent jadis des extraits de pustules de convalescents pour les inoculer à la personne qu’ils souhaitaient protéger. Une maladie réputée bénigne et protectrice se développait alors. Mais ce procédé, dit de variolisation, n’était pas sans risques.
Edward Jenner - mais il n’est apparemment pas le seul - avait observé qu’une maladie des bovins, la vaccine, provoquait chez les trayeuses une maladie bénigne qui ressemblait à la variole. Au cours d’une épidémie de variole en 1774, il remarque que ces trayeuses sont résistantes à la variole.[...]
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter