L’interruption volontaire de grossesse (IVG) est un avortement fait à la demande de la femme enceinte et réalisé dans un cadre légal. Il faut distinguer l’IVG de l’avortement thérapeutique (ou intervention médicale de grossesse), lequel est motivé par un risque pour la mère ou par l’existence de maladies ou de malformations graves chez le fœtus. Il faut également la distinguer de l’avortement dit clandestin : ce dernier est source de risques graves, parfois mortels, car il peut être réalisé dans de mauvaises conditions sanitaires.
La législation concernant l’interruption volontaire de grossesse et les avortements en général varie considérablement d’un pays à un autre. Elle reflète en effet les importantes différences culturelles et religieuses des groupes humains, ainsi que les solutions locales apportées aux problèmes éthiques posés par l’avortement en général.
La législation en Europe tend à s’harmoniser sous la pression des règles de l’Union européenne ; on assiste donc à la libéralisation de l’avortement. En France, l’avortement a été dépénalisé en 1975. L’encadrement légal de l’IVG a été élaboré au même moment. L’ensemble est dû à Simone Veil, alors ministre de la Santé, sous la présidence de Valery Giscard d’Estaing. Environ 200 000 avortements sont réalisés chaque année en France dans le cadre légal. En juillet 2001, le délai légal pour autoriser une IVG est passé de 10 à 12 semaines de grossesse,[...]
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