Les fouilles sur le site d’Herculanum (depuis sa découverte, en 1709, jusqu’à la fouille proprement dite, en 1738) et sur celui de Pompéi (fouillé à partir de 1748) sont menées à l’initiative du roi de Naples et de Sicile, Charles de Bourbon. Elles ont eu de profondes conséquences sur l’idée qu’on avait à l’époque de l’art antique. La connaissance de cet art était très partielle, fondée sur des témoignages écrits et quelques chefs-d’œuvre retrouvés surtout à Rome. Il va s’ensuivre une redécouverte en profondeur de la civilisation gréco-romaine.
La diffusion de ces découvertes, ainsi que celles des colonies grecques du sud de l’Italie (Paestum notamment) ou de la villa de l’empereur Hadrien à Tivoli, près de Rome, se fait progressivement : les œuvres sont présentées sur les sites mêmes ; des originaux (très recherchés par les souverains et les collectionneurs européens) circulent ; des copies (comme des moulages en plâtre) sont réalisées, souvent par de grands artistes ; des publications avec des illustrations se multiplient rapidement. Les artistes étudiant sur place au cours de[...]
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter