La flûte est un bois de la grande famille des instruments à vent. On désigne par flûte traversière tout tuyau fermé en un bout et percé de trous latéraux, dont l’un servira d’embouchure, la fonction des autres étant de modifier la longueur acoustique du tuyau, et, par conséquent, la hauteur des sons émis (de l’aigu au grave). L’instrument moderne est constitué d’un tuyau cylindrique métallique (parfois en métal précieux : argent, or, platine), percé de 16 trous ; un système de clefs et de leviers permet de boucher les 13 principaux trous (correspondant aux 14 demi-tons fondamentaux de la gamme) sans avoir à déplacer les mains. La tessiture de la flûte traversière en ut moderne est de 3 octaves.
Le principe d’émission du son de toutes les flûtes traversières est dit à lame air-biseau : sur ce type de flûte, la qualité du son dépend essentiellement de la pression de la lame d’air, qui est contrôlée de façon permanente et simultanément par le diaphragme et par les lèvres du flûtiste. Le facteur essentiel de la variété des modes de jeu est la langue, principale responsable de l’articulation.
Au 20e siècle, les modes de jeu se sont multipliés. Sollicités par les compositeurs, les instrumentistes doivent désormais exploiter tous les phénomènes sonores qui peuvent naître de la relation entre l’homme et l’instrument, ce qui a engendré une notation nouvelle et des néologismes : sons doubles et triples dits multiphoniques, intervalles différents de ceux de la gamme tempérée et micro-intervalles (plus petits que le demi-ton), vibratos (légères et rapides variations de la hauteur d’un son) d’intensité et de fréquence variables, roulements[...]
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