Statue d'Auguste
Peter Willi/ Bridgeman Images
Au Ier siècle av. J.-C., la République romaine s’affaiblit en raison d’importants troubles internes. Des généraux, comme Marius et Sylla, cherchent à en profiter. Forts de leurs conquêtes militaires, soutenus par leurs légions composées de soldats qui leur sont dévoués, ils essaient de prendre le pouvoir à Rome. Cela entraîne de longues guerres civiles.
Auguste, fondateur de l’Empire romain
Octave fonde un nouveau type de gouvernement : l’Empire. Souhaitant éviter l’erreur de César, il fait preuve d’une grande habileté : il maintient les institutions de la République, tout en les privant de leur pouvoir réel. Désormais, il nomme les magistrats, propose les lois ; les comices (assemblées du peuple) et le Sénat ne font qu’entériner ses décisions.
L’empereur est aussi le chef de l’armée, avec le titre d’imperator, ainsi que le chef religieux, avec le titre de grand pontife. Les Romains le considèrent comme un dieu ; des temples sont érigés dans tout l’Empire afin de lui vouer un culte impérial.
Après la mort d’Auguste, en 14 apr. J.-C., le pouvoir des empereurs[...]
L’apogée de l’Empire romain
Au IIe siècle apr. J.-C., l’Empire romain est à son apogée. La paix règne dans toutes les provinces. Les plus anciennes sont confiées au Sénat, qui nomme les gouverneurs ; les plus récentes, celles où stationnent les légions, dépendent directement de l’empereur. Aux limites de l’Empire, le limes (ligne fortifiée) et les garnisons garantissent la sécurité des populations contre les « barbares ». L’Empire connaît un véritable âge d’or. La paix amène la prospérité dans les provinces, facilitant ainsi les échanges et la circulation des marchandises (blé, vin, métaux, huile,[...]
La fin de l’Empire romain
Toutefois, l’Empire est de plus en plus difficile à gérer, du fait de son extension territoriale. Il commence à subir des attaques récurrentes à partir de la fin du IIe siècle : ce sont les Invasions barbares.
Afin de contenir ces assauts répétés, l’Empire est divisé en 2 en 395 apr. J.-C. : l’[...]
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