Longtemps, les chercheurs qui travaillent sur l’évolution récente de l’homme n’ont eu à leur disposition que des objets matériels qui se conservent bien : squelettes, constructions, poteries, outils, restes alimentaires, ou encore peintures et gravures. L’accès au patrimoine génétique (le génome) des hommes préhistoriques paraissait interdit. Cependant, l’amélioration constante des techniques de manipulation de l’ADN a permis, en 2010, de reconstituer le patrimoine génétique complet d’un homme de Néandertal, bientôt suivi d’autres.
On a pu comparer ce génome à celui d’un grand nombre d’hommes vivant actuellement dans toutes les régions du monde, ainsi qu’à celui d’autres hommes fossiles. Cette comparaison a permis de montrer que, contrairement à ce qu’on pensait, les hommes de Néandertal[...]
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter