Un courant marin est un déplacement d’eau de mer. Le parcours des objets dérivants (une bouée ou le plancton, par exemple) démontre que les eaux océaniques se déplacent et suivent des trajectoires particulières. Par ailleurs, les caractéristiques physiques de l’eau (température et salinité) permettent de distinguer de grandes masses d’eau qui conservent leurs identités sur des milliers de kilomètres, avant de se mélanger aux eaux environnantes.
On peut ainsi cartographier[...]
Courants de surface liés aux vents
Les cartes des courants superficiels sont assez semblables à celles des vents, ce qui suggère que les courants, comme les vagues, sont engendrés par les vents. Pourtant, à la surface de l’eau, le mouvement d’un objet (un iceberg par exemple) est oblique par rapport au vent. En effet, en raison de la force de Coriolis due à la rotation de la Terre, la friction du vent sur l’océan repousse la première centaine de mètres d’eau presque perpendiculairement au vent, sur sa droite dans l’hémisphère Nord, sur sa gauche dans l’hémisphère Sud (ce phénomène est appelé dérive d’Ekman). Les vents qui tournent autour des dépressions produisent ainsi un creux océanique en repoussant l’eau vers l’extérieur. Inversement, sous un anticyclone, les vents circulant autour de la haute pression[...]
Circulation profonde ou thermohaline
Près des calottes polaires arctique et antarctique, l’eau gèle et forme la banquise, de la glace moins salée que l’eau liquide. L’eau liquide restante, froide, devient aussi plus salée. Sa densité augmente ainsi jusqu’à dépasser celle des eaux sous-jacentes. Elle coule alors vers les fonds, remplacée en surface par de l’eau venue des latitudes plus basses, et retourne lentement vers les basses latitudes. Descente d’eau près des pôles et remontées[...]
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