Aussi nommée Compagnie de la Nouvelle-France ou Compagnie du Canada, la Compagnie des Cent-Associés, qui exista de[...]
Les origines de la Compagnie
Au 17e siècle, le royaume de France est désireux de faire fructifier le lucratif commerce des fourrures avec les peuples autochtones d’Amérique du Nord. Pour ce faire, il tente d’organiser ce commerce par le biais de compagnies marchandes qui en obtiennent le monopole.[...]
L’organisation et les missions de la Compagnie
Les actionnaires, une centaine de personnes parmi lesquelles des officiers du gouvernement, des nobles, des marchands, des membres du clergé, doivent fournir chacun un capital de départ de 3 000 livres, somme importante pour l’époque. Le cardinal de Richelieu lui-même et Samuel de Champlain , le découvreur et gouverneur de la Nouvelle-France, en font partie.[...]
Des débuts difficiles
Dès 1628, une flottille de 4 navires transportant 400 colons et de nombreuses marchandises quitte la France pour l’Amérique. Elle est interceptée par la flotte commandée par les frères Kirke, qui œuvrent pour la couronne d’Angleterre, alors en guerre avec la France. Les colons reviennent en Europe et la marchandise[...]
Un constat d’échec
La Compagnie des Cent-Associés peine alors à trouver de nouveaux investisseurs car l’établissement de colons est vu comme une dépense qui vient diminuer les profits. De plus, des marchands indépendants, des « coureurs des bois » (marchands de fourrures itinérants illégaux) détournent des profits qui devraient lui revenir. La Compagnie ne pouvant elle-même administrer la colonie et assurer la défense du territoire, elle concède à des seigneurs des parcelles de terre, à charge pour eux de faire venir des colons à leurs frais. C’est l’origine du régime seigneurial au Canada.
Sa mauvaise santé[...]
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