Au 15e siècle, de courtes pièces improvisées permettent à l’interprète de vérifier l’accord de son instrument, « en prélude » à l’exécution de l’œuvre elle-même. Avec Andrea Gabrieli au 16e siècle, François Couperin, Georg Friedrich Haendel et, surtout, Jean-Sébastien Bach au 18e siècle, le clavecin et l’orgue offrent ensuite au prélude de plus vastes dimensions et la fonction d’introduire une fugue (forme de composition musicale dont le thème passe successivement dans toutes les voix, semblant fuir sans cesse) ou une suite de danses. Cette tradition sera prolongée par Felix Mendelssohn, Johannes Brahms ou Dmitri Chostakovitch.
En 1839, Frédéric Chopin achève la composition de l’une de ses œuvres les plus accomplies,[...]
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