La Grande Paix de Montréal est un traité signé par la Nouvelle-France et 39 nations autochtones de l’Amérique du Nord[...]
Le contexte historique
Depuis la fondation de Québec par Samuel de Champlain en 1608 et l’implantation française en Amérique du Nord, le commerce des fourrures constitue le moteur des relations entre Européens et Amérindiens. Plusieurs nations autochtones entendent devenir l’intermédiaire principal des puissances européennes désireuses de se procurer des fourrures.
Ainsi, deux blocs antagonistes se forment en Amérique du Nord : d’un côté l’alliance entre la Nouvelle-France et les nations huronnes et algonquines, de l’autre la confédération des Cinq Nations iroquoises alliée à l’Angleterre.
Après des décennies de conflits dans la région des Grands Lacs, Louis XIV envoie en 1665 un régiment en Nouvelle-France[...]
Les négociations
Les forces britanniques, voyant d’un mauvais œil une éventuelle paix, tentent de perturber les négociations préliminaires de 1698-1699 qui allaient mener au traité final. Ces perturbations sont sans effet et les tractations entre Français et Amérindiens se poursuivent.
Le gouverneur de la Nouvelle-France Louis-Hector de Callière invite plus de 1 300 représentants amérindiens à Montréal à l’été de 1701, tant les porte-parole des nations iroquoises de la région des Grands Lacs que les alliés traditionnels de la[...]
Les conséquences du traité
Le succès de ces négociations est principalement dû à la compétence de Callière. En choisissant de mener les tractations selon les traditions amérindiennes et non européennes, celui-ci s’assure d’obtenir une paix durable.
Les termes du traité, en plus de l’échange de prisonniers, sont clairs : en cas de conflit entre les différentes nations amérindiennes, celles-ci doivent renoncer à toute[...]
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