Le trafic des animaux sauvages est le troisième plus grand trafic, après celui de la drogue et celui des armes. Il alimente le commerce illégal d’animaux de compagnie originaux (nouveaux animaux de compagnie, NAC) et celui des animaux utilisés dans les rites ou dans certaines médecines traditionnelles.
Ce trafic a un impact important sur la biodiversité. Il entraîne d’abord la raréfaction ou la disparition de nombreuses espèces à cause des prélèvements importants effectués[...]
L’ampleur du trafic
Le Fonds mondial pour la nature, ou WWF (World Wide Fund for Nature), estime que ce marché illégal représente un chiffre d’affaires annuel d’environ 15 milliards d’euros. Des dizaines de milliers d’animaux sont transportés chaque année, sans autorisation, hors de leur pays d’origine.[...]
La CITES
Pour lutter contre le trafic qui menace de nombreuses espèces, il existe une réglementation, adoptée par 80 pays en 1973. C’est la Convention sur le commerce international des espèces de faune et flore sauvages menacées d’extinction, plus connue sous l’acronyme CITES (Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora). Encore appelée Convention de Washington, elle protège aujourd’hui 30 000 espèces menacées par le commerce illégal. La CITES a établi 3[...]
Le rôle des douanes
Dans les ports et les aéroports, des équipes de douaniers sont spécialisées dans la répression du trafic des animaux. Ces douaniers doivent faire respecter les règles de la Convention de Washington. Ils sont chargés d’identifier et de confondre les trafiquants, mais aussi de détecter les personnes qui reviennent d’un pays étranger avec des animaux sauvages cachés dans leurs bagages.[...]
Lutter sur le terrain
Ce commerce illégal rapporte beaucoup d’argent. Les trafiquants y voient un moyen facile de s’enrichir. Ils sont prêts à tuer les personnes qui se mettent en travers de leur route. Ils peuvent aussi détruire de très nombreux représentants d’une espèce : elle devient ainsi plus rare et, donc, plus chère. Les condamnations auxquels ces trafiquants s’exposent ne les dissuadent pas. En effet, les peines de prison (de l’ordre de quelques mois) et les amendes (quelques dizaines de milliers d’euros) sont dérisoires par rapport à l’argent[...]
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter