Le Parnasse fut un mouvement poétique français de la seconde moitié du XIXe siècle. Il emprunte son nom à la montagne grecque, située près de Delphes, où, sous la conduite d’Apollon, séjournaient les 9 Muses de la mythologie.
Ce mouvement se réclame en partie du romantisme, au moins pour l’exotisme et la recherche de la perfection dans la forme. Les précurseurs sont Théophile Gautier, adepte de « l’art pour l’art », une théorie qui assigne à l’art le seul culte de la beauté, Théodore de Banville, Charles Baudelaire, qui s’en éloignera par la suite, et surtout Leconte de Lisle, auteur d’une poésie vigoureuse et impersonnelle tournée vers l’histoire antique (Poèmes antiques, 1852 ; Poèmes barbares, 1862). En 1866, 1871 et 1876, 3 volumes du Parnasse contemporain paraissent. Ils présentent, sous forme d’anthologie poétique, près de 40 poètes, dont Théophile Gautier, Théodore de Banville, François Coppée, Sully Prudhomme, Anatole France. Après Les Trophées deJosé-Maria de Heredia, en 1893, le mouvement entame son déclin.
Les poètes parnassiens se caractérisent par une valorisation du travail[...]
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