Le libre-échange est une doctrine économique issue des théories libérales de la fin du XVIIIe siècle. Il est résumé par la célèbre formule attribuée à l’économiste français Vincent de Gournay (1712-1759) : « Laissez faire les hommes, laissez passer les marchandises ».
Pour le grand théoricien du libre-échange, le Britannique David Ricardo (1772-1823), la liberté du commerce entre les pays et la suppression de tout ce qui limite les échanges internationaux (les tarifs douaniers aux frontières notamment) doivent aboutir à un équilibre. Toutes les nations se spécialiseront dans les activités pour lesquelles elles ont le plus de dispositions. Ainsi, elles produiront plus, et la richesse augmentera dans tous les pays qui participent à l’échange, ce qui conduira chacun d’entre eux à la meilleure situation économique possible. Ricardo appelle son hypothèse la loi des « avantages comparatifs ».
En 1846, le Royaume-Uni est le premier pays à appliquer cette théorie, en abolissant les lois sur le blé (Corn Laws) qui limitaient fortement les importations de blé étranger. L’histoire connaît depuis lors une alternance de périodes libre-échangistes et protectionnistes (le protectionnisme cherche à protéger[...]
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