Le régime des Khmers rouges imposa une dictature sanglante au Cambodge de 1975 à 1979. L’expression « Khmers rouges » fut, pour la première fois, utilisée par le prince cambodgien Norodom Sihanouk pour désigner le Parti communiste du Kampuchea (PCK).
Ce parti révolutionnaire maoïste naît en 1951, durant la guerre de décolonisation de l’Indochine française. Pol Pot, secrétaire général du PCK, s’impose rapidement comme le leader.
Le Cambodge, impliqué malgré lui dans la guerre du Vietnam, connaît, à partir de 1970, une période de forte instabilité politique qui favorise l’émergence de la lutte armée communiste dans les campagnes.
En 1975, après plusieurs années de guerre civile, les Khmers rouges prennent le contrôle de la capitale, Phnom Penh.
Dès lors, Pol Pot entraîne son pays dans un régime totalitaire sanglant, massacrant tous les opposants et affamant la population. Il crée, dans un cadre autarcique, un nouveau pays, appelé Kampuchea démocratique. Celui-ci se caractérise par une société rurale soumise aux travaux forcés, aux épurations, sans classe sociale, purgée de l’influence capitaliste et occidentale, ainsi que de la religion. Ce régime a causé la mort de 2 millions de personnes en 3 ans, soit 20[...]
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