Département le plus grand de la région Auvergne-Rhône-Alpes, l’Isère doit son nom à la rivière qui le traverse d’est en ouest avant de se jeter dans le Rhône, dans le département voisin de la Drôme. Il est limitrophe du département de l’Ain au nord, de la Savoie à l’est, des Hautes-Alpes[...]
Géographie physique
Le département de l’Isère est scindé en deux ensembles. Regroupant les terres du bas Dauphiné, le nord-ouest, de faible altitude, est composé de plaines, de collines (Terres froides) et de plateaux (de Crémieu au nord, de Chambaran à l’ouest).
La moitié sud du département est montagneuse. Selon un axe nord-est/sud-ouest se dressent d’abord les Préalpes, avec les massifs calcaires de la Chartreuse et du Vercors. Toujours selon le même axe, le sillon alpin de la vallée du Grésivaudan sépare à l’est les Préalpes des Alpes. Cette large vallée abrite la ville de Grenoble et son agglomération.
Se dressent enfin, au sud-est, les Alpes cristallines et leurs sommets élevés appartenant à différents massifs : Belledonne, Oisans, Écrins. Le dénivelé entre ces sommets (le point culminant est le pic Lory dans[...]
Géographie humaine et économique
Le département de l’Isère connaît une croissance démographique soutenue, en raison principalement d’un solde naturel très positif. Il a été une terre d’immigration pour de nombreux Italiens qui fuyaient le fascisme dans les années 1930-1940. L’Isère est dotée aujourd’hui d’une population née sur place, souvent étudiante et qualifiée, et dont la jeunesse correspond au dynamisme économique du département et de Grenoble en particulier.
Si le département est réputé pour sa longue tradition industrielle, il n’en dispose pas moins d’une agriculture diversifiée répartie sur l’ensemble du territoire. Celle-ci privilégie les circuits courts pour un tiers de ces exploitations.
La vigne et les arbres fruitiers de la vallée du Rhône se retrouvent dans la vallée du Grésivaudan, où sont également pratiquées les cultures de céréales, de tabac et surtout de la noix, véritable spécialité du département et presque son emblème. Environ 60 % de la production de ce fruit est exportée ; elle bénéficie d’une appellation d’origine protégée (AOP) « noix de Grenoble ».
Si le maraîchage trouve sa place dans les plaines du nord-ouest, l’exploitation forestière et l’élevage bovin sont présents dans la Chartreuse et le Vercors.
On retrouve cet élevage en montagne, tout comme les élevages ovin et caprin. Cette agriculture diversifiée est complétée par une solide industrie agroalimentaire (fromage saint-marcellin).
Si l’industrie iséroise est aujourd’hui si dynamique, c’est parce qu’elle a su se renouveler. Son histoire commence à la fin du XIXe siècle avec la découverte et l’exploitation de l’hydroélectricité (appelée « houille blanche » en référence au charbon, principale source d’énergie à l’époque). Le développement[...]
Histoire et patrimoine
Le département a été créé en 1790 par un décret de l’Assemblée nationale constituante sur une partie de l’ancienne province du Dauphiné. Peu de temps auparavant, en 1788, le château de Vizille (au sud de Grenoble) avait accueilli une assemblée de notables (nobles, prêtres et représentants du tiers état) dont les demandes annonçaient celles de la Révolution française.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le massif du Vercors (à cheval sur le département de la Drôme)[...]
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