En science expérimentale, l’incertitude quantifie la précision d’une mesure. En physique, comme dans tout autre domaine scientifique où on veut observer la nature, on doit mesurer des grandeurs, par exemple des longueurs, des durées, des intensités de courant… avec des instruments qui, même s’ils sont de très bonne qualité, n’ont pas une précision parfaite. Un chronomètre, par exemple, mesurera la durée de l’oscillation d’un pendule avec une précision de 1 centième de seconde au mieux. Par exemple, un physicien rigoureux ne dira donc pas que l’oscillation a une période de 1,03 seconde, sans ajouter que l’incertitude de mesure est de 0,01 seconde. Cela signifie que la période est comprise entre 1,025 et 1,035 seconde. On appelle ce genre d’imprécision une « incertitude systématique ». Lorsqu’on effectue plusieurs fois une mesure un peu compliquée, les risques de petites différences entre les mesures sont nombreux, et on ne s’étonne donc pas que les résultats finals soient un peu différents les uns des autres. Ces fluctuations amènent à un autre type d’imprécision, qu’on appelle « incertitude statistique ».
Ces incertitudes sont des « incertitudes absolues », et se mesurent avec les mêmes unités que la grandeur mesurée. L’incertitude relative[...]
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