Instrument à cordes pincées, la harpe moderne est constituée de plus de 1 400 pièces. Elle comporte 47 cordes et 7 pédales, correspondant aux 7 notes d’une gamme dite diatonique ; à 3 positions, ces pédales sont fixées sur la partie basse d’une caisse de résonance et munies de tiges d’acier qui passent dans la colonne de l’instrument et actionnent des mécanismes. Grâce à ces mécanismes, chaque corde peut donner 3 notes : au repos, les cordes sont bémolisées (abaissées d’un demi-ton) ; elles deviennent naturelles au premier cran des pédales et diésées (relevées d’un demi-ton) au second. L’instrumentiste tient la harpe verticalement, la caisse de résonance placée près de lui. Il peut pincer les cordes individuellement ou en accords. La tessiture de la harpe (étendue moyenne, du son le plus grave au son le plus aigu) est considérable, la plus importante après celles de l’orgue et du piano : elle s’étend sur 6,5 octaves.
La harpe se prête aisément à différents modes de jeu. Il est en effet possible de réaliser des arpèges (exécutions rapides des notes d’un accord) sur toute son étendue. Mais elle est aussi l’instrument sur lequel on peut exécuter le plus facilement des glissandos, en effleurant d’un ou de plusieurs doigts le plan des cordes, en succession rapide. Au 20e siècle, d’autres modes de jeu apparaissent, comme le glissando réalisé avec l’ongle et qui provoque une sonorité beaucoup plus métallique. Les harmoniques (sons secondaires de fréquences multiples de celle du son principal,[...]
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