Les espèces invasives (animales ou végétales) sont des espèces vivantes exotiques (c’est-à-dire venant d’autres régions ou d’autres pays) introduites artificiellement dans un nouvel environnement et qui perturbent la biodiversité locale.
Le problème des espèces invasives s’est développé avec l’essor des moyens de transport, qui permettent le déplacement des personnes et des marchandises dans le monde entier. À l’occasion de ces voyages, des espèces exotiques (encore appelées allochtones) peuvent[...]
Lutter contre les espèces invasives
Pour lutter contre les espèces invasives, diverses solutions peuvent être envisagées : lutte physique, lutte chimique et lutte biologique.
Dans le cadre de la lutte physique, on retire les espèces invasives à la main ou avec des machines, mais cela n’est possible que sur un petit territoire. On peut aussi détruire l’habitat qu’elles occupent en l’inondant ou en le brûlant. Le milieu de vie des espèces invasives peut aussi être délimité par des barrières électriques ou des pièges.[...]
Quelques exemples et leurs effets sur l’environnement
En 1859, un Britannique avait importé de son pays 12 couples de lapins de garenne (Oryctolagus cuniculus) en Australie pour pouvoir les chasser. Ces animaux se sont adaptés à ce nouvel environnement et se sont reproduits facilement. Comme ils n’avaient pas d’ennemis naturels en Australie, ils ont proliféré sans limite : 50 ans plus tard, les lapins étaient environ 600 millions et occupaient 60 % du territoire ! Ils ont alors dévasté toute la végétation, détruit des récoltes et sont entrés en concurrence avec des animaux déjà présents dans ce pays, comme les kangourous. Plusieurs solutions ont alors été envisagées. Des grillages ont été installés pour protéger les cultures, mais les lapins creusaient par dessous. Des renards, prédateurs des lapins, ont également été introduits, mais ceux-ci se sont surtout nourris de petits marsupiaux. Des virus mortels pour les lapins (comme celui de la myxomatose) ont été introduits, mais les lapins sont devenus résistants à ses virus. Actuellement, aucune solution efficace n’a été trouvée pour résoudre ce problème.
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