La fertilité d’une personne (sa capacité à avoir des enfants) est une notion complexe. De nombreux paramètres interviennent : l’âge, le fonctionnement hormonal, diverses maladies affectant l’appareil génital, etc.
Les épidémiologistes attirent l’attention sur une décroissance probable de la fertilité humaine liée à des causes environnementales. Plusieurs facteurs environnementaux, isolément mais plutôt en association, expliqueraient cette baisse.
Le tabagisme semble provoquer une détérioration de la production et de la qualité des spermatozoïdes. Le surpoids entraîne des troubles du cycle menstruel. Surtout, on attache une importance croissante à l’usage médical d’analogues d’hormones sexuelles et surtout à des substances soit dérivées de pesticides, soit présentes dans des produits d’usage courant (biberons, emballages, films alimentaires, etc.). Ces substances, telles que le bisphénol A et les phtalates, ont en commun de ressembler à certaines hormones sexuelles. Elles sont capables de se fixer sur les récepteurs de ces dernières et de perturber leur action. On nomme ces substances « perturbateurs endocriniens ». Ils agissent en particulier, à faible dose, à des stades précoces du développement embryonnaire[...]
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