La « crise des fusées » à Cuba, en octobre 1962, porte à son paroxysme l’affrontement entre les deux Grands (États-Unis et URSS) dans la logique de la guerre froide.
Le 14 octobre 1962, des avions espions nord-américains découvrent que des rampes de missiles menaçant directement le territoire des États-Unis ont été installées par l’URSS sur l’île de Cuba, tombée dans le camp socialiste depuis la révolution de Fidel Castro en 1959.
Le 22 octobre 1962, le président américain John F. Kennedy ordonne l’encerclement naval de l’île et mobilise d’importantes forces militaires. Il somme Nikita Khrouchtchev, le dirigeant soviétique, de démanteler les bases de lancement. Commence alors une semaine de tensions extrêmes entre les deux grandes puissances mondiales. Celles-ci font craindre au monde entier le déclenchement d’une troisième guerre mondiale, jusqu’à ce que l’URSS cède finalement.
Si cette crise, dite des fusées, passe pour l’un des épisodes majeurs de la guerre froide, elle contribue aussi à accélérer le processus de détente entre Washington et Moscou. En effet, un « téléphone rouge » (télétype) est installé entre les deux capitales quelques mois plus tard, afin d’éviter désormais tout malentendu[...]
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