La guerre de Crimée se déroula de 1853 à 1856 sur la péninsule du même nom, dans le sud de la Russie (aujourd’hui en Ukraine). Elle opposa le Royaume-Uni, la France et l’Empire ottoman à la Russie.
En juillet 1853, la Russie, orthodoxe, envahit une région ottomane située aujourd’hui en Roumanie pour protéger les chrétiens qui y vivent. L’Empire ottoman, musulman, ne tarde pas à lui déclarer la guerre. Craignant que la Russie prenne le contrôle de l’ensemble des Balkans, de l’est du bassin méditerranéen et même du Moyen-Orient, le Royaume-Uni et la France lui déclarent aussi la guerre quand elle refuse de quitter la région.
En septembre 1854, une armée de soldats britanniques, français et ottomans débarque en Crimée. L’une des plus importantes batailles concerne le port russe de Sébastopol, qui capitule en septembre 1855. La guerre de Crimée est aussi marquée par la charge de la brigade légère, en octobre 1854, pendant la bataille de Balaklava. Plus de 600 hommes de la cavalerie (brigade légère) chargent courageusement contre les Russes, bien plus nombreux. Environ 40 % des hommes de la brigade périssent lors de l’assaut.
La Russie met fin à la guerre quand l’Autriche menace de se rallier à ses ennemis. Le traité de paix est signé à Paris en mars 1856. La paix peut être considérée comme une réussite de la diplomatie française : l’ordre européen des traités de 1815 est remis en cause, et la question des nationalités est posée sur la scène internationale
L’un des plus célèbres personnages de la guerre de Crimée n’est pas un soldat, mais l’infirmière britannique Florence Nightingale. Celle-ci sauve en effet de nombreuses vies grâce à ses méthodes de soin modernes. Au moins 500 000 soldats seraient morts pendant la guerre de Crimée, bien plus souvent à cause de maladies (choléra notamment) que des combats.
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