Bien avant Chantons sous la pluie (1952), tous les ingrédients de la comédie musicale existaient, à commencer par la préparation d’un spectacle comme support de numéros musicaux. Mais les Américains Stanley Donen et Gene Kelly renouvellent totalement le genre dans ce film en dosant à la perfection, et parfois en détournant ces ingrédients : humour, scénario brillant, chorégraphie virtuose, beauté et séduction des interprètes. Dans le genre le plus fantaisiste du cinéma hollywoodien, les scénaristes Betty Comden et Adolph Green s’inspirent des carrières de vraies stars auxquelles l’arrivée du cinéma parlant a brutalement mis fin.
Néanmoins, dans Chantons sous la pluie, le destin tragique de ces acteurs est présenté sous un tout autre angle : on explose de joie lorsque triomphe la jeune actrice (Debbie Reynolds) à laquelle la star déchue et égocentrique avait « volé[...]
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter