Les Carolingiens régnèrent sur l’Europe occidentale et sur la France de 751 à 987. Ils succédèrent aux Mérovingiens et précédèrent les Capétiens.
La dynastie doit ce nom à ses illustres membres : Charles Martel et, surtout, Charlemagne. La famille est issue de l’aristocratie d’Austrasie (royaume mérovingien situé entre la Meuse et le Rhin). Ses membres assurent alors la charge de maire du palais, c’est-à-dire d’intendant du royaume.
Le fils de Charles Martel, Pépin le Bref, renverse le dernier mérovingien, Childéric III, en 751 et se fait sacrer roi par le pape. Commence une phase de construction d’une puissante monarchie, dont l’apogée est marqué par la reprise du titre d’empereur par Charlemagne en 800. Son fils, Louis le Pieux, maintient difficilement cette puissance. Les successeurs de Louis se disputent et se partagent l’Empire (traité de Verdun, 843). Deux États verront le jour : la Francie occidentale (future France) et la Francie orientale (future Allemagne). La dynastie carolingienne ne pourra pas résister à l’ascension de l’aristocratie locale, qui prend le pouvoir en France en 987.
La période carolingienne marque une renaissance économique et culturelle de l’Europe. Sur le plan économique, l’essor des flux commerciaux vers le nord de l’Europe est encouragé. Sur le plan social, les fondements de ce qui sera la société médiévale sont mis en place, avec l’émergence des seigneuries. La culture n’est pas en reste, avec le développement de l’instruction, de la conservation et de la copie des textes latins disponibles, le renouveau des arts, notamment de l’architecture religieuse et de la peinture (fresques et enluminures).
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter