Un belgicisme désigne un mot ou une expression qu’on utilise uniquement en Belgique. L’origine des belgicismes est variable : ils peuvent provenir des langues germaniques ou de patois wallons ou flamands, être des archaïsmes ou encore être purement inventés.
La Belgique est un pays trilingue. On y parle le français, mais aussi le néerlandais et l’allemand. Certains mots utilisés par les Belges francophones proviennent de ces langues germaniques. Des cheveux crollés sont des cheveux bouclés. Un dikkenek (littéralement « gros cou ») désigne un prétentieux. Une dringuelle est un pourboire et vient de drinkgeld (littéralement « argent pour boire »). Certaines expressions sont également traduites littéralement de la langue d’origine comme tirer son plan pour « se débrouiller ».
En Wallonie, on parle différents patois, qui ne sont pas compris par les Bruxellois francophones. Certains mots sont cependant entrés dans le français courant de Belgique : une baraque à frites désigne une friterie ; une jatte désigne une tasse, généralement de café.
Pour faciliter la compréhension dans les différentes langues, certains mots sont utilisés tant en français qu’en néerlandais. Le périphérique autour d’une ville est ainsi appelé ring (qui signifie « anneau » en néerlandais). Les téléphones portables sont désignés sous le sigle GSM, souvent raccourci en G.
Certains mots n’existent pas en France ou dans d’autres pays francophones et sont simplement dérivés du français classique ou bien créés de toutes pièces. Un toutes-boîtes est une publicité ou un journal qu’on distribue dans les boîtes aux lettres. Une aubette désigne généralement[...]
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