Premier affrontement militaire purement aérien de l’histoire, la bataille d’Angleterre opposa les aviations allemande et britannique en 1940, au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Le 22 juin 1940, le maréchal Pétain signe l’armistice et la capitulation de la France. L’Allemagne n’a plus qu’un ennemi, le Royaume-Uni. Hitler veut profiter de son avantage et l’envahir le plus rapidement possible. Il charge l’aviation allemande (la Luftwaffe) de préparer cette invasion par une attaque aérienne intensive. La bataille d’Angleterre débute le 10 juillet 1940.
Elle commence par la « bataille de la Manche », qui s’achève le 7 août. Le 13 août, « jour de l’Aigle », la Luftwaffe lance un plan d’attaque destiné à clouer au sol l’aviation de chasse britannique, puis à désorganiser l’économie du pays par des bombardements intensifs. Le système défensif britannique est remarquable. Composé de radars (une invention récente) et d’observateurs au sol, il facilite l’intervention des avions britanniques, le Hurricane et le Spitfire. Malgré tout, la Royal Air Force (RAF) est rapidement à bout de souffle.
Le 7 septembre, Hitler ordonne de concentrer les bombardements sur Londres et les grandes cités du sud de l’Angleterre. C’est l’opération Blitz (« éclair » en allemand). La population britannique s’organise face au Blitz, et la RAF profite de ce répit inespéré pour détruire la flotte d’invasion allemande, qui mouillait sur les côtes de la Manche et de la mer du Nord.
Premier échec allemand de la Seconde Guerre mondiale, la bataille d’Angleterre a entraîné la perte de 2 700 avions allemands et de 1 500 appareils britanniques. Elle s’achève officiellement le 31 octobre 1940, même si les bombardements de nuit allemands[...]
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