La technique du verre est connue depuis l’Égypte antique, et les Romains utilisaient des verres pour clore les fenêtres. Mais l’apparition des vitraux daterait du IIIe siècle. Les textes de cette époque nous apprennent que ces compositions translucides faites de pièces de verre coloré et réunies par des armatures en plomb décorent certaines églises. À partir du VIIIe siècle, son utilisation se généralise dans les édifices religieux. Le vitrail est décoratif, mais il permet aussi d’enseigner les scènes bibliques montrées aux fidèles.
Au XIIe siècle, avec l’architecture gothique, les ouvertures s’agrandissent et se multiplient, les couleurs des vitraux se diversifient et se nuancent, comme dans la cathédrale de Chartres. De nouvelles formes apparaissent, comme les rosaces (Sainte-Chapelle de Paris). Le vitrail devient un art complexe, symbole d’une Église triomphante.
Parallèlement et en réaction à cette profusion, l’ordre cistercien fait le choix de la sobriété en privilégiant les petites ouvertures et les vitraux incolores (dits blancs) représentant des motifs géométriques et végétaux.
À partir du XVIe siècle, le[...]
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