Évolution du vitrail moderne
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L’esthétique du vitrail a connu de nombreuses évolutions. Au 19e siècle, de multiples artistes s’essaient à cet art de la couleur et de la lumière.
L'évolution vers le vitrail moderne se développe au début du 19e siècle. En France, on peut citer les vitraux de Luc Olivier Merson, d'Eugène Grasset, d’Albert Besnard ; aux Pays-Bas, ceux de Jan Toorop et de Jan Thorn-Prikker ; en Europe centrale, ceux des Polonais Jozef Mehoffer à Fribourg en Suisse et Stanislaw Wyspianski à Cracovie. Les intentions expressives et suggestives, voire symboliques, de ce style conviennent particulièrement bien à la vocation lumineuse du vitrail. L'apparition des tendances cubiste, expressionniste puis abstraite de l'art moderne attire vers le vitrail un grand nombre de maîtres, comme Sophie Taeuber-Arp, Georges Braque, Henri Matisse, Fernand Léger, Jean Bazaine, Alfred Manessier. Ils utilisent le vitrail soit sous sa forme traditionnelle à monture de plomb, soit sous forme de dalles de verre à monture de béton. Le vitrail regagne une place importante dans les églises anciennes ou modernes. Certains maîtres comme Marc Chagall (synagogue de Jérusalem) créent l'ensemble du décor d'un édifice conçu en fonction de ce décor translucide, comme au Moyen Âge.