« Transplantation » et « greffe » signifient à peu près la même chose. Dans les deux cas, il s’agit de mettre un organe sain prélevé sur un organisme donneur à la place d’un organe déficient que l’on aura enlevé.
« Greffe » est un mot courant qui vient de l’agriculture : on greffe une branche de rosier sur la tige fraîchement coupée d’un autre rosier pour améliorer ce dernier.
Le terme « transplantation » appartient au langage médical : il désigne généralement une greffe sur un être humain, c’est-à-dire l’intervention chirurgicale qui consiste à remplacer un organe malade par un organe sain (le greffon). La personne qui subit la transplantation (ou greffe) est le receveur. Celle qui donne un organe ou des cellules est le donneur.
Les tentatives de greffe d’un organe ou d’un membre chez l’être humain sont anciennes. Elles ont répétitivement échoué car la réussite, c’est-à-dire le fait que le greffon ne soit pas rejeté par l’organisme receveur, dépend de règles de « compatibilité » entre donneur et receveur. Une greffe qui consiste à prélever de la peau en un endroit du corps pour la greffer ailleurs sur le même corps (autogreffe) est une opération courante qui réussit presque toujours : la compatibilité est complète.
Lorsque le prélèvement est effectué chez un donneur, l’opération est appelée « allogreffe ». Pour réussir, elle doit être réalisée entre individus les plus compatibles entre eux. Le problème principal lié à la transplantation est en effet le rejet de greffe : dans ce cas, le système immunitaire du receveur considère l’élément transplanté comme un corps étranger et tente d’éliminer la partie transplantée, le greffon.[...]
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