Le terme « rabbin » est un mot hébreu qui peut se traduire par « mon maître ». Dans le judaïsme, il désigne un homme que sa connaissance des textes et des lois juives autorise à enseigner, mais aussi à conseiller ou à juger les fidèles. L’évolution des communautés juives au cours du temps a modifié son statut.
À l’origine, dans le judaïsme de l’Antiquité, le rabbinisme constitua un mouvement intellectuel et spirituel qui se développa parallèlement au culte qui était célébré au Temple de Jérusalem. Le culte du Temple incombait à des hommes portant le titre de « prêtres ». De leur côté, les rabbins étaient des guides spirituels et se consacraient à l’analyse et à la compréhension de la Torah (ensemble de la Loi juive), dont ils élaboraient l’interprétation. C’est ainsi qu’à cette époque (200 av. J.-C.-env. 500 apr. J.-C.), les rabbins apportèrent une contribution essentielle au judaïsme. Ils rédigèrent la Michna et la Gémara qui composent le Talmud, l’un des 2 livres fondamentaux du judaïsme (avec la Bible hébraïque). Après la destruction du Temple de Jérusalem par les Romains (70 apr. J.-C.), le culte qui y était célébré disparut. Les rabbins devinrent les seuls guides spirituels du judaïsme. Mais ils ne[...]
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