Le département de l’Orne, seul département de la région Normandie à ne pas disposer d’un accès à la mer, est situé dans le nord-ouest de la France. Il faisait partie, avant 2016, de l’ancienne région Basse-Normandie. Il doit son nom à l’Orne, fleuve côtier qui prend sa source dans le sud-est du territoire et le parcourt vers le nord-ouest avant de traverser ensuite le département du Calvados[...]
Géographie physique
Le bocage normand et ses paysages vallonnés composés de haies et de prairies occupent la partie ouest du département, dans le pays d’Houlme et les collines de Normandie. Au centre, autour de la ville d’Argentan, un ensemble de plaines ouvertes accueille surtout des cultures céréalières. À l’est, le paysage s’élève à nouveau pour former les collines du Perche, alternant[...]
Géographie humaine et économique
Département de forte tradition agricole, l’Orne s’est dépeuplée au fil du XXe siècle et sa population est aujourd’hui vieillissante. La densité de cette population n’atteint pas la moitié de la moyenne nationale.
Le lait et la viande bovine sont les principales productions agricoles. Afin de s’adapter au marché, l’économie s’est néanmoins diversifiée vers les élevages volailler, ovin et porcin. L’élevage de chevaux s’est par ailleurs largement développé (chevaux de selle et chevaux de course). Le département occupe ainsi la première place des départements français pour l’élevage des pur-sang et des trotteurs (400 haras).
L’industrie agroalimentaire profite de la vitalité des filières d’élevage. Mais le secteur industriel est principalement représenté par la plasturgie (en fort développement depuis vingt ans), l’équipement automobile, la métallurgie et l’industrie graphique (ces dernières étant présentes respectivement depuis[...]
Histoire et patrimoine
Le département, créé en 1790, est pour l’essentiel composé de terres provenant de la province de Normandie et de l’ancien duché d’Alençon, auxquelles fut ajouté le territoire de la province du Perche, qui n’appartenait pas historiquement à la Normandie.
Créé par Louis XIV à la toute fin de son règne, le Haras royal du Pin (qui deviendra « national » en 1790) devait être, selon la volonté du roi, le « Versailles du cheval ». Il s’agissait de produire les chevaux les plus performants, tant pour les travaux domestiques que pour les besoins de l’armée et de la cour. De nos jours, ce haras est une institution reconnue dans le monde entier pour la qualité de ses activités (reproduction,[...]
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