La musique fait partie de l’élaboration d’un film au même titre que le scénario, la réalisation, le jeu des comédiens, la photographie ou encore le montage. Si elle est généralement présente lors des génériques de début et de fin, elle intervient aussi au cours du film pour appuyer certains effets de mise en scène ou accompagner certaines séquences. La musique de film, qu’on appelle également bande originale ou B.O., peut être soit préexistante au film (reprises d’œuvres classiques ou de chansons) soit être spécialement composée pour lui.
Dès le début du cinéma muet, à la fin du 19e siècle, les projections de films bénéficient d’un accompagnement musical. La musique est diffusée lors de la projection par un phonographe ou jouée en direct au piano, ou encore par des orchestres qui suivent des partitions à partir desquelles ils improvisent parfois.
Avec l’avènement du cinéma parlant dans les années 1920, les studios hollywoodiens s’équipent de départements musicaux constitués de compositeurs, d’instrumentistes et d’arrangeurs, et enregistrent sur des pistes sonores la musique qui accompagne les films. Ils développent un style musical très orchestré, inspiré de la musique romantique du 19e siècle.
En 1933, le compositeur Max Steiner innove en créant la bande originale du film King Kong : pour la première fois, la musique du film colle à son action.
À partir les années 1950 et en parallèle du style symphonique très orchestré d’Hollywood, des musiques de film inspirées du jazz ou des musiques populaires voient le jour. C’est le cas, notamment, pour les films des réalisateurs de la Nouvelle Vague, comme François Truffaut, Jean-Luc Godard ou encore Jacques Demy qui commande à Michel Legrand la musique de ses films chantés Les Parapluies de Cherbourg et les Demoiselles de Rochefort.
Certains[...]
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter