Deuxième film de Serge Mikhaïlovitch Eisenstein (1898-1948), un jeune cinéaste alors âgé de vingt-sept ans, Le Cuirassé Potemkine (1925) témoigne qu’un art nouveau naît alors en URSS. Dans le droit fil de la révolution de 1905, qui mènera à celle d’Octobre 1917, le film ne doit rien au goût pour les aventures romanesques, ni à la sensibilité « bourgeoise » du cinéma qui existait jusque-là.
L’histoire prend ici une dimension épique : le héros en est le peuple, les marins du Potemkine insurgés contre l’injustice, rejoints dans leur révolte par la foule qui finira massacrée sur les escaliers d’Odessa par les troupes[...]
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