Le 14 février 1876, l’Américain d’origine écossaise Alexander Graham Bell dépose un brevet pour un système de transmission de la voix. Quelques heures plus tard, son compatriote Elisha Gray fait de même. À cette époque, à la suite du succès du télégraphe électrique, on cherchait à transmettre simultanément plusieurs messages sur la même ligne en utilisant le courant alternatif et non continu.
Le 10 mars 1876, Bell réussit à transmettre, avec son montage électrique, une phrase entière que son assistant, Thomas Watson, situé dans une pièce voisine, entend distinctement. Une bataille juridique s’engage alors entre Bell et Gray, compte tenu des enjeux industriels et économiques pressentis. Qui est le véritable inventeur ? Le premier, un orthophoniste, qui cherche à transmettre la voix ? Le second, un spécialiste de la télégraphie, inventeur reconnu, associé à la Western Electric Company et qui a développé une grande partie des éléments techniques qui serviront plus tard au téléphone ? Le tribunal donnera finalement raison à Bell en 1880.
La querelle en paternité devait rebondir en 1887, lorsque Antonio Meucci, Américain d’origine italienne, intenta un procès pour obtenir l’annulation du brevet[...]
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter