Situées dans le sud-ouest de la France, les Hautes-Pyrénées se trouvent au centre de la chaîne montagneuse du même nom. Le département doit son nom à l’altitude élevée de ses sommets, dont un certain nombre dépasse 3 000 mètres. Frontalier au sud avec l’Espagne, il est limitrophe des Pyrénées-Atlantiques[...]
Géographie physique
Les Hautes-Pyrénées se divisent en trois espaces, du sud au nord : la montagne, le piémont puis les coteaux et la plaine.
Plusieurs massifs composent l’ensemble montagneux : notamment ceux du Balaïtous, du Vignemale, de Gavarnie et du Mont-Perdu, de la Munia, du Néouvielle et de Batchimale. On dénombre 35 pics à plus de 3 000 mètres. Le pic du Vignemale, qui culmine à 3 298 mètres, est le sommet le plus élevé des Pyrénées françaises. De nombreuses vallées pyrénéennes se terminent en cul-de-sac. Le recul des eaux glaciaires a laissé un nombre important de lacs.
Plus au nord s’étend une zone de piémont formée de plateaux arides et incultes (Lannemezan) et de collines. De nombreuses rivières prennent leur source sur[...]
Géographie humaine et économique
La population du département stagne depuis les années 1980. Elle a même décru faiblement depuis le milieu des années 2010. Le solde naturel est depuis longtemps négatif et seule la croissance du solde migratoire permettait de stabiliser le nombre d’habitants.
La montagne est une terre d’élevage, principalement bovin et ovin (viande). Avec l’estive, l’agropastoralisme et la transhumance sont des pratiques ancestrales. Dans ce département d’élevage, la cohabitation entre éleveurs et ours n’est pas toujours facile, suscitant parfois des tensions que les services de l’État tentent d’apaiser.
Volailles et palmipèdes sont élevés dans le reste du département. La plaine et les coteaux sont les lieux de culture du maïs ainsi que, dans une moindre proportion, des oléoprotéagineux. La culture du maïs nécessite un recours important à l’irrigation, qui permet une amélioration notable des rendements mais nécessite une gestion rigoureuse de la ressource en eau.
L’hydroélectricité est un secteur industriel primordial pour l’économie de la montagne du département. Une quarantaine d’usines (dont la plus importante est Pragnères II) sont principalement placées dans les vallées des gaves (nom des torrents qui descendent des Pyrénées).
La ville de Lannemezan regroupe un certain nombre de sites industriels (chimie, mobilier de luxe, isolation thermique et acoustique). Mais Tarbes est le pôle le plus important : construction ferroviaire et électrique, céramique. Le développement de l’aéroport Tarbes-Lourdes-Pyrénées a favorisé l’installation des industries aéronautique et spatiale, grâce notamment à la création de la zone d’activités Pyrène Aéro Pôle.
La beauté et la majesté des Pyrénées ont entraîné la croissance d’un important secteur touristique, indispensable à l’économie du département. Compte tenu de la présence des plus grands sommets du massif, plusieurs stations de sports[...]
Histoire et patrimoine
Le département fut créé en 1790 par un décret de l’Assemblée nationale constituante en grande partie sur le territoire de la Bigorre, qui appartenait à la province de Gascogne.
Outre son site exceptionnel rejoint par téléphérique, le pic du[...]
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