Le dandysme fut un phénomène historique et esthétique né en Angleterre au début du 19e siècle.
Il se caractérise, dans les comportements et dans l’art, par une hauteur aristocratique, un refus de la vulgarité bourgeoise, le culte de soi-même et la provocation. Il s’applique à l’origine à une mode vestimentaire élégante et rigoureuse, lancée par l’Anglais George Bryan Brummell. À partir de là, le dandysme définit un modèle de vie fait de détachement et de désinvolture, puis une esthétique littéraire fondée sur la recherche de l’originalité et de l’artifice.
En France, Alfred de Musset cultive son image en s’inspirant du poète anglais George Gordon Byron. En 1845, Jules Barbey d’Aurevilly publie un essai, intitulé Du dandysme et de George Brummell, dans lequel il définit l’attitude dandy. Mais c’est Charles Baudelaire qui donne la meilleure illustration du dandysme, dans ses attitudes et dans certaines de ses œuvres (Le Spleen de Paris ou l’étude sur Le Peintre[...]
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