Physicienne française d’origine polonaise, Marie Curie est considérée comme l’une des plus importantes scientifiques du XXe siècle. Elle est la première femme à avoir reçu un prix Nobel et la seule personne à avoir reçu[...]
Ses années de formation
Maria Sklodowska naît le 7 novembre 1867 à Varsovie, ville située dans une partie de la Pologne alors occupée par l’Empire russe. Elle est la dernière des cinq enfants de Wladyslaw Sklodowski, professeur de physique et de mathématiques, et de Bronislawa Boguska, directrice d’une des meilleures pensions d’instruction de jeunes filles de Varsovie. La jeune Maria grandit dans un milieu où les sciences et la culture sont à l’honneur. Après le lycée, elle souhaite intégrer une université, ce qui est alors impossible pour les femmes[...]
Ses travaux sur la radioactivité
Après la naissance de leur fille Irène en 1897, Marie Curie commence une thèse de physique sur les propriétés des rayons uraniques (premier nom de la radioactivité), découverts un an plus tôt par Henri Becquerel. Elle montre que cette émission spontanée de rayonnements provient du noyau de l’atome, et lui donne le nom de « radioactivité ». Avec Pierre, elle découvre en 1898 un nouvel élément chimique radioactif, qu’ils nomment polonium (en hommage au pays d’origine de Marie Curie). La même année, le couple découvre également, avec l’aide du chimiste Gustave Bémont, un autre élément chimique, encore plus radioactif, qu’ils nomment radium. Pour leurs découvertes sur le phénomène de la radioactivité, Marie et Pierre Curie reçoivent, avec Henri Becquerel, le prix Nobel de physique en 1903.
L’université de Paris crée alors, pour Pierre Curie, une chaire de physique à la faculté des sciences de Paris. Marie Curie y occupe les fonctions[...]
Son engagement
En 1914, alors que s’achèvent les travaux de construction de son nouveau laboratoire à l’Institut du radium, la Première Guerre mondiale éclate. Marie Curie participe alors à l’organisation du service radiologique des armées et de la Croix-Rouge pour le traitement des blessés, à travers l’installation de postes radiologiques fixes ou mobiles que l’on appellera bien plus tard « petites Curie ». À partir de 1916, elle forme des infirmières spécialisées en radiologie et élabore des ampoules de radon (un gaz radioactif) pour l’aseptisation des plaies profondes.
Après la guerre, Marie Curie reprend ses recherches à l’Institut du radium et devient en 1922 la première femme élue membre libre de l’Académie de médecine. Elle reste dans ce laboratoire jusqu’à sa mort.
Parce qu’elle[...]
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