L’expression « culte de la personnalité » désigne la vénération excessive d’un chef. Elle fut introduite, en 1956, par le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev lors du 20e congrès du Parti communiste de l’Union soviétique, pour donner une explication aux « erreurs » et aux crimes de Staline.
Ainsi, Khrouchtchev dénonce le culte de la personnalité de Staline en affirmant qu’il est « étranger au marxisme-léninisme », puisqu’il donne plus d’importance à l’image du chef politique qu’à la collectivité. Il s’agit alors, pour Khrouchtchev, de briser l’icône du « Petit Père des peuples » (c’est ainsi que Staline était surnommé) dans le but de sauvegarder l’image du parti. Cette condamnation est ensuite reprise par la plupart des partis communistes dans le monde. Dans les pays du bloc soviétique, les « erreurs » des dirigeants, la politique de la terreur (procès, purges, déportations...) sont à leur tour expliquées par le culte de la personnalité, après l’échec de la vague révolutionnaire en Pologne (1956), en Hongrie (1956) et en[...]
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