Le concile de Trente (1545-1563) réunit dans la ville de Trente, dans le nord-est de l’Italie, évêques, abbés et théologiens catholiques de plusieurs pays pour répondre aux problèmes posés par la Réforme protestante (dont les principaux initiateurs furent Martin Luther et Jean Calvin). Même si le concile intervint[...]
Répondre à la crise de la Réforme
Le concile de Trente fut convoqué par le pape Paul III (Alessandro Farnèse), qui favorisa la création de l’ordre des Jésuites (ordre religieux qui fut le grand propagateur des doctrines du concile de Trente) et fut aussi le mécène de Michel-Ange.
Au début du concile, seulement trente-quatre évêques, essentiellement italiens, sont présents ; mais ils seront jusqu’à plus de deux cents. Le concile connut plusieurs longues interruptions, causées[...]
L’œuvre du concile de Trente
Le concile examine d’abord la question des textes fondateurs du christianisme : il confirme la place centrale de la traduction latine de la Bible dite de la Vulgate (rédigée par saint Jérôme au IVe-Ve siècle). La plupart des protestants estimaient que le péché originel avait définitivement troublé l’esprit humain et le rendait incapable de faire un choix libre. Le concile réaffirme au contraire le principe du libre arbitre (opposé au serf arbitre de Luther) : c’est-à-dire la capacité pour chaque individu de choisir entre le Bien ou le Mal. Il réfute la « prédestination » (idée défendue par de nombreux protestants du XVIe siècle, selon laquelle le salut ou la damnation d’un individu sont fixés dès sa naissance). Le concile de Trente réaffirme l’existence de sept sacrements : le baptême, l’eucharistie, la confirmation, la réconciliation (ou confession), le mariage, l’ordre et l’onction des malades. De leur[...]
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