La clarinette est un instrument à vent et à anche vibrante simple de la famille des bois. Cette dernière dénomination ne se réfère en rien au matériau, puisque la flûte et le saxophone, en métal, font également partie des bois : les instruments de cette famille ont en commun la particularité de posséder un tube résonateur muni de trous latéraux que l’instrumentiste peut boucher, soit directement avec les doigts, soit par l’action mécanique de clefs et de tampons disposés à cet effet. L’ouverture ou la fermeture des trous permet de changer la hauteur de la note produite.
La forme interne (dite perce) du tuyau sonore de la clarinette est cylindrique, contrairement à des instruments comme le hautbois ou le saxophone, dont la perce est conique. La clarinette est constituée de 5 parties : le bec, qui est souvent en ébonite, parfois en cristal ; le baril (ou barillet) ; le corps supérieur, qui supporte le mécanisme dévolu à la main gauche (15 trous, 9 clefs, 3 anneaux) ; le corps inférieur, pour la main droite (9 trous, 8 clefs et 3 anneaux) ; enfin le pavillon. Un système complexe de clefs et d’anneaux actionnés par la pression des doigts permet d’ouvrir et de fermer les trous latéraux qui ne sont pas directement accessibles parce que trop éloignés des doigts.
La clarinette est, après la flûte, l’instrument le plus agile du groupe des bois. Les gammes diatoniques et chromatiques, les arpèges (notes émises très rapidement les unes après les autres au lieu d’être simultanées), les trilles (alternance plus ou moins rapide d’une note principale et de sa note conjointe supérieure) et toutes sortes de traits rapides s’effectuent avec une aisance remarquable sur toute l’étendue de l’instrument.
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