Les ateliers nationaux furent créés en 1848 par le gouvernement de la Deuxième République pour employer les chômeurs parisiens.
Au début de l’année 1848, la situation économique est difficile, ce qui provoque un soulèvement du peuple parisien. Le roi Louis-Philippe Ier abdique en février ; la Deuxième République est proclamée. Apaiser le mécontentement des classes populaires devient alors une des priorités du gouvernement provisoire. Des mesures pour améliorer les conditions de vie et de travail des ouvriers sont adoptées. Le droit au travail est reconnu le 25 février. Puis, les 26 et 27 février, le ministre des Travaux publics ouvre des ateliers nationaux, inspirés des ateliers sociaux prônés par le socialiste Louis Blanc.
Ces structures sont destinées à employer les ouvriers et les artisans des grandes villes qui se trouvent en chômage forcé. L’État entend placer ces chômeurs sur des chantiers publics pour des travaux de terrassement, la construction de gares, le nettoyage des rues. La durée de la journée de travail est fixée à 10 heures, et les ouvriers toucheront 2 francs par jour.[...]
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