Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

L’oscillation australe

Ce document est lié à l'article «  EL NIÑO, courant  ».

Le courant chaud  le long de la côte péruvienne, El Niño, a été observé dès le 16e siècle, mais il faudra attendre près de 4 siècles pour tenter de le comprendre mieux.

À la fin du 19siècle, les géographes se sont intéressés à l'existence d'un courant chaud côtier localisé entre les ports de Paita et de Pascayamo le long de la côte péruvienne, dans le sud-est du Pacifique. Mais ce phénomène avait déjà été observé pour la première fois au milieu du 16e siècle par les explorateurs espagnols. L'apparition de ce courant à la période de Noël est à l'origine du nom qui lui a été attribué : El Niño (« l'Enfant Jésus »). 

De 1923 à 1937, Gilbert Walker fut le premier à trouver une corrélation entre la variation interannuelle à grande échelle du champ de pression atmosphérique à la surface de l'océan Pacifique équatorial, les anomalies de la température de ce dernier et les fluctuations est-ouest dans le régime des alizés et des pluies. Il appela southern oscillation (oscillation australe) le phénomène atmosphérique : au sud de l'équateur, de hautes pressions dans l'est du Pacifique sont en général associées à de basses pressions dans l'ouest et vice versa. Ce n'est que 20 ans plus tard que Jakob A. B. Bjerknes fut capable de proposer des mécanismes physiques reliant l'oscillation australe et El Niño. Le phénomène climatique venait de changer de nom pour devenir l'E.N.S.O. (El Niño-Southern Oscillation), où El Niño représente la phase chaude de l'E.N.S.O.

Classification

Pour citer ce document

Encyclopædia Universalis. L’oscillation australe [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )