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L’archéologie préventive

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L'archéologie préventive assure la préservation des vestiges menacés par les travaux d'aménagement, soit par la fouille, soit plus rarement par une conservation sur place. L'archéologie a pour objectif l'étude des « archives du sol ». Or ce sol est en permanence remué par les grands travaux : constructions, autoroutes, lignes ferroviaires, carrières, etc. On parlait auparavant d'« archéologie de sauvetage », lorsque les archéologues couraient derrière les bulldozers pour récupérer quelques débris. Depuis 2001, l'archéologie préventive leur permet désormais de les précéder.

 

En 1992, l'ensemble des pays d'Europe ont signé la convention de Malte sur la préservation du patrimoine archéologique. En France, la loi du 17 janvier 2001 instaure l'archéologie préventive :

Article 1er: L'archéologie préventive, qui relève de missions de service public, est partie intégrante de l'archéologie. Elle est régie par les principes applicables à toute recherche scientifique. Elle a pour objet d'assurer, à terre et sous les eaux, dans les délais appropriés, la détection, la conservation ou la sauvegarde, par l'étude scientifique, des éléments du patrimoine archéologique affectés ou susceptibles d'être affectés par les travaux publics ou privés concourant à l'aménagement. Elle a également pour objet l'interprétation et la diffusion des résultats obtenus.

Article 2 : L'État veille à la conciliation des exigences respectives de la recherche scientifique, de la conservation du patrimoine et du développement économique et social.

Les fouilles préventives sont confiées à l'Institut national de recherches archéologiques préventives (I.N.R.A.P.), qui a été créé en 2002. Cet institut effectue environ 2 500 fouilles chaque année.

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Pour citer ce document

Encyclopædia Universalis. L’archéologie préventive [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )