Il y a tolérance immunitaire quand le système immunitaire ne reconnaît pas ou ne reconnaît plus une molécule qu’il devrait reconnaître. Celle-ci est due à un ensemble de mécanismes physiologiques ou provoqués par une intervention médicale.
En principe, en effet, le système immunitaire reconnaît, et le cas échéant élimine, la totalité des molécules qui peuvent exister dans la nature ou être produites par synthèse chimique. Cette propriété sert à la défense contre les agents infectieux, mais elle est aussi source de graves problèmes lorsque le système immunitaire reconnaît les composants du sujet lui-même (le soi immunologique), lorsqu’il s’attaque à une greffe d’organe ou de cellule. Dans les conditions normales, le système immunitaire est tolérant vis-à-vis des composants du soi du sujet.
La tolérance immunitaire naturelle est un phénomène complexe qui se produit[...]
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter