Le vêtement de confection (vêtement tout fait, ou « prêt à porter ») est apparu en Grande-Bretagne et en France au début du 19e siècle. Il est défini selon certains critères : une fabrication mécanisée et en série à partir de patrons découpés à des tailles déterminées.
Grâce aux recherches de Barthélemy Thimonnier en France (métier à coudre, 1829), puis aux perfectionnements apportés par Isaac Singer aux États-Unis (1850), la machine à coudre s’est répandue à partir de 1855. Cette avancée technologique a permis le développement de ce type de production que les grands magasins ont rapidement intégré à leur système de vente.
Au 20e siècle, l’industrie de la confection se développe. Le terme « confection » disparaît au profit de l’expression « prêt-à-porter », traduite de l’américain ready-to-wear. Après la Seconde Guerre mondiale, des missions d’industriels français permettent de découvrir aux États-Unis une fabrication et une commercialisation (la distribution à très grande échelle, par exemple) inconnues en Europe. Le premier salon du prêt-à-porter féminin se tient à Paris en 1957. Surgit alors une étonnante génération de stylistes-créateurs : en France, Daniel Hechter, Jean Cacharel, Michèle Rosier, Chantal Thomass, Sonia Rykiel, et, à l’étranger, Mary Quant à Londres et Elio Fiorucci à Milan. Avec eux naît un prêt-à-porter de stylistes. Une nouvelle génération apparaît dans les années 1970, qui[...]
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